Mi Mès Manmay Matinik a pour but :

• D'étudier les traditions et arts populaires martiniquais, plus particulièrement les arts de combat populaire (danmyé, konbabaton, wolo, lévéfésé...), les musiques de travail, les expressions culturelles bèlè, kalennda et autres du même genre, les musiques et instruments (tanbou bèlè, tanboudibas, tanbou débonda, tibwa, chacha…) liés à ces pratiques.
   
• De participer activement à la préservation de ce pan du patrimoine culturel martiniquais, à sa transmission, à sa diffusion et à son dévelopemment dans les nouvelles conditions issues des mutations de la société martiniquaise et du monde. 
   
• De travailler à l'unité et à la mise en réseau de l'ensemble des acteurs qui portent une contribution à la préservation et au développement des traditions et arts populaires martiniquais.
   
• De contribuer, ce faisant, à la lutte contre le racisme, à la réconciliation des Martiniquais avec la composante négro-africaine de leur personnalité, à la reconnaissance, à l'équilibre et au développement  de la personnalité martiniquaise, à l'enrichissement du dialogue entre les cultures du monde

• De contribuer, ce faisant, à l'éducation et à la responsabilisation de la jeunesse, à la lutte contre le désespoir face au chômage et contre les dérives sociales. 

 source : article 3 des statuts de l’AM4 adoptés en 1986 (dernière révision en 2018)

Les activités de l'association se développent autour de 3 axes principaux :

• La recherche, l'étude, la codification : axe de travail fondamental, permettant de recueillir et de transmettre l'héritage. Dans ce cadre la communauté des Anciens, poto-mitan de notre tradition, joue un rôle fondamental. Mais il faut aussi développer l'étude des documents livresques et les rencontres avec les autres peuples de la diaspora.
   
• La formation du plus grand nombre de pratiquants à travers les entraînements et la réflexion dans les écoles associatives, et à travers la fréquentation des espaces de vie du DKB (swaré bèlè, animations diverses …).
   
• L'implantation et le rayonnement larges et profonds du DKB au sein de la population martiniquaise par :
  • L'organisation ou la participation à l'animation des swaré bèlè.
  • Les animations fèmen lawonn (il s'agit de manifestations DKB avec la disposition des assistants en cercle autour des pratiquants) lors des fêtes patronales, festivals ...
  • L'encadrement d'activités d'initiation: stages divers, dans les centres de vacances, les Associations, l'Éducation Nationale…
  • Les spectacles axés sur le traditionnel ou sur la création dans des conditions valorisantes pour le DKB.
  • Les publications (disques, livres, articles, tracts, conférences …), émissions (radio, TV …) et documentaires divers...